
La seconde vie des vêtements avec un recyclage post-consommation
Après avoir été portés de nombreuses années, les vêtements peuvent avoir une seconde vie après un recyclage.
En
effet, en déposant vos vêtements usagers dans les conteneurs installés
souvent près de chez soi, les vêtements anciens serviront de matières
premières pour la fabrication d'écomatériaux, comme isolant thermo-acoustique et hygrométrique, le «Métisse» pour les toitures, des murs, des cloisons, des planchers (composé à 85 % de fibres issues du recyclage et 15 % de polyester servant de liant) ou comme chiffons, et si les vêtements sont en bon état, dans ce cas ils seront revendus dans des friperies.
Il existe par exemple conteneurs ceux de "Le relais" qui assure la collecte, le tri et la valorisation des anciens vêtements.
Ce recyclage est effectué par des publics sur un parcours de réinsertion sociale et de lutte contre l'exclusion.
L'écologie a donc aussi une visée d'insertion sociale.
En savoir plus voir http:/www.lerelais.org
Focus sur la fibre végétale de lin : atouts économiques et environnementaux du lin
La fibre de lin est une fibre végétale libérienne, c'est-à-dire qu'elle est contenue dans la tige et pas dans la fleur). Il s'agit d'une fibre renouvelable, légère, résistante, avec des propriétés acoustiques et thermiques, et dispose d'atouts environnementaux majeurs, car toutes les parties de la plante son utilisées : la fibre, les graines, la paille, le bois, et la poussière issue du teillage.
La culture du lin dispose de nombreux atouts environnementaux car
- Il s'agit d'une culture qui ne nécessite aucune irrigation;
- Elle emploi peu d'intrants ou engrais (5 fois moins d'engrais que la culture du coton);
- La totalité des co-produits issus de la transformation sont utilisés ou recyclables;
- Elle maintien la biodiversité des agro-systèmes et des paysages.
La France couvre 50 à 60 % du marché mondial du lin, les principaux liniculteurs se situent en Haute-Normandie, ce département représente 50 % des surfaces de lin français. C'est donc une production locale, cependant 90 % de cette production est expédiée en balle de textile en Asie dont principalement en Chine, afin d'y être transformée.
Un mouvement de réintroduction en France de la filière de transformation du lin est enclenchée, en effet de nouvelles usines ont ouvertes ces dernières années dans le Nord de la France.
La mode et la confection étaient les principaux débouchés de la production de lin, notamment en raison du confort et des qualités techniques de la fibre de lin (propriétés anti-statiques et de thermorégulation).
La fibre de coton est actuellement beaucoup plus utilisée que le lin par l'industrie textile, en effet le lin représente 0,4 % du marché mondial des textiles. Cependant le lin a un plus faible impact environnemental, la culture du coton a besoin de beaucoup d'irrigation, il faut entre 7 000 et 29 000 litres pour produire 1 kg de coton, et le processus de production implique l'usage du chlore pour blanchir le coton.
La fibre de lin est un produit d'avenir, de nouveaux secteurs industriels comme l'aéronautique, le mobilier, la bioconstruction, et l'automobile intègrent le lin dans leurs innovations techniques industrielles, par exemple pour l'aéronautique, les fibres de lin sont 20% plus légères que les fibres de carbone, tout en étant aussi solides. Autre exemple dans la bioconstruction, les caractéristiques techniques de la fibre de lin sont proches de celles de la laine de verre (propriétés acoustiques et phoniques de la fibre de lin).
Le secteur agroalimentaire a un grand intérêt pour les graines de lin, car c'est une source de fibre alimentaire, de minéraux, et de protéines végétales, en effet elles contiennent acide gras-oméga3, anti-inflammatoires et lignanes, vitamines (vitamines B6, acide folique ou vitamine B9, du fer, du potassium et du zinc).
La marque KPLN ou comment la ‘’mode responsable’’ se distingue dans une industrie textile réputée polluante !
Saviez-vous qu’un jean peut parcourir jusqu’à une fois et demie le tour du monde, du champ de coton à sa vente en boutique et qu’il faut entre 7 000 et 11 000 litres d’eau à sa fabrication, soit l’équivalent de 285 douches. Idem pour un t-shirt, vêtement textile « universel », dont l’empreinte carbone est d’environ 5 kg, soit près de 20 fois son propre poids.
Il s’en vend près de 2 milliards de pièces par an sur la planète, et tout le monde ou presque en porte !
Ce sont des exemples parmi tant d’autres qui démontrent du fort impact environnemental de la filière textile, la deuxième industrie la plus polluante dans le monde, juste après celle du pétrole et cela devrait s’aggraver dans les années à venir.
Selon l’institut de l’économie circulaire, la production mondiale de vêtements devrait en effet tripler d’ici à 2050, sous l’effet conjugué de l’augmentation de la population et du développement de la « mode rapide », qui mise sur un renouvellement permanent des collections pour doper les ventes.
Pourtant, depuis quelques années, émerge une ‘’mode éthique’’, écoresponsable qui propose des vêtements conçus avec des matières naturelles et biologiques.
La marque KPLN est un acteur de cette tendance qui associe le textile et la nature. Elle a été créée par la styliste Maïté Cappellen et est basée à Sanary-sur-Mer. KPLN dispose d'une gamme de vêtements biologiques, écologiques, intemporels et 100% fabriqués le sud de la France.
La gamme est fabriquée dans des tissus bruts non traités, à base de fibres naturelles, teints avec des pigments végétaux sans aucune substance chimique et avec des colorants labellisés Gots*et Reach* selon des procédés respectueux de l’environnement et de la santé de la peau.
C’est dans la technique d’extraction directe des couleurs de la plante et les procédés de teinture sans substance chimique nocive que réside l’innovation KPLN !
Les créations sont produites en séries limitées et renouvelables et sont issues de filières labellisées écologiques 100% « made in France », avec une garantie de traçabilité, qualité des produits mis au point par des tests rigoureux.
KPLN fonctionne sur un circuit de fabrication court, de proximité avec des stocks minimes. Cela permet de réduire l’impact de la production textile sur l’environnement et des déchets associés, lutter contre la production de masse et éviter le gaspillage, sans pénaliser le pouvoir d’achat de la clientèle.
" Chaque fois que vous dépensez de l'argent, vous votez pour le type de monde que vous voulez. " Anna Lappé,
*Gots (Global Organic Textile Standard ) : Certification internationale de produits textiles qui permet de garantir l'origine biologique des fibres et assure qu'à toutes les étapes de production et transformation du textile les procédés de production utilisés soient socialement responsables et respectueux de l'environnement (les métaux lourds, les formaldéhydes, les enzymes OGM et les amines cancérigènes sont interdits).
*Reach (Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals) : Réglementation imposée par la Communauté Européenne visant à mieux protéger la population, la planète et les travailleurs contre les dangers des produits chimiques.
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